Rétrospective de l’année de Forêt NB – 2024

À l’échelle mondiale, l’industrie des produits forestiers est confrontée à un paysage changeant, notamment des consolidations d’entreprises et des marchés émergents dans les domaines de la bioénergie, du bois massif, de la construction modulaire et du captage du carbone. Le secteur forestier canadien continue de naviguer dans un environnement difficile marqué par des conflits commerciaux, des mesures protectionnistes, des pressions inflationnistes et des marchés internationaux en évolution. En plus des pressions économiques, les incendies de forêt se sont poursuivis dans tout le pays, notamment dans les provinces de l’Ouest et aux États-Unis. L’incendie de forêt de Jasper, qui a forcé l’évacuation de 25 000 résidents et décimé la moitié de la station balnéaire populaire, a suscité un débat important et des pressions pour que les gouvernements adoptent des stratégies robustes de gestion des incendies de forêt.

Confrontée à un paysage économique changeant influencé par les tensions commerciales mondiales, les mesures protectionnistes, les pressions inflationnistes et l’incertitude politique en 2024, l’industrie forestière du Nouveau-Brunswick est néanmoins restée une pierre angulaire de notre économie provinciale. Employant jusqu’à 26 000 personnes dans la province et générant 2,8 milliards de dollars d’exportations annuelles, le Nouveau-Brunswick est la province la plus axée sur la foresterie au Canada. L’augmentation des coûts de production tout au long de la chaîne de valeur continue d’avoir un impact sur les marges bénéficiaires et les tarifs commerciaux plus élevés prévus plus tard dans l’année ont ajouté de l’incertitude. Les pressions supplémentaires liées aux pénuries de main-d’œuvre et aux changements dans les programmes d’immigration ont également présenté des défis au secteur dans la province.

Nous constatons quotidiennement les résultats troublants de l’instabilité commerciale croissante. Alors que les pressions sur le secteur continuent de s’intensifier, l’adaptabilité et la résilience du secteur n’ont jamais été aussi cruciales. Le secteur forestier canadien est essentiel à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, garantissant que les ressources forestières sont gérées de manière durable pour la santé environnementale et la stabilité économique à long terme. Le secteur forestier du Nouveau-Brunswick peut mener cette transition.

Malgré les temps difficiles, Forêt NB continue de se concentrer sur la défense des intérêts et le soutien de nos membres. Grâce à un travail d’équipe concerté, Forêt NB a continué de maximiser la valeur en améliorant l’efficacité, en concluant des contrats stratégiques et en collaborant avec les intervenants de l’industrie du secteur. En 2024, nous avons augmenté notre accès au financement, partagé notre histoire avec plus de personnes, atteint plus d’étudiants et défendu davantage le secteur forestier du Nouveau-Brunswick dans le cadre de plus de discussions année après année.

Fidèle à sa mission d’être la voix du secteur forestier au Nouveau-Brunswick, Forêts NB a mené plusieurs initiatives pour soutenir et améliorer les possibilités du secteur et favoriser des collectivités durables. Les principaux faits saillants de 2024 comprennent :

• Les efforts de lobbying et de défense des intérêts auprès de plusieurs paliers de gouvernement et des intervenants de l’industrie sur des questions de politique et de réglementation, notamment le Fonds de durabilité des boisés privés, les redevances, la stratégie de numérisation du secteur forestier, le règlement de l’Union européenne sur la déforestation (EUDR), le CESP et les prix de l’électricité, les définitions canadiennes de la dégradation des forêts et des forêts primaires, l’évaluation des risques liés aux changements climatiques et la stratégie de biodiversité du Nouveau-Brunswick, les droits sur le bois d’œuvre résineux, la grève des chemins de fer du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique à Kansas City (CPKC), la collaboration FAO-APFC-CFS sur l’emploi dans le secteur forestier mondial, la stratégie nationale du CCMF sur les feux de forêt, et bien d’autres.

• Les efforts de communication et de sensibilisation ont continué de croître, avec des augmentations notables sur toutes les plateformes Web, en particulier dans le contenu vidéo. Les priorités publiques ont été rebaptisées et de nombreuses ressources ont été développées pour accroître l’intérêt du public et donner accès à des informations pertinentes sur la gestion forestière dans la province.

• Développement et lancement réussis du projet Règle de stockage du carbone, qui a atteint des milliers d’élèves de la 3e à la 12e année dans tout le Nouveau-Brunswick pour susciter l’intérêt et lancer des conversations sur le carbone forestier par le biais d’une exploration pratique. Le financement a été fourni par le Fonds en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick et a été amélioré grâce aux ressources éducatives du Projet Learning Tree Canada.

• Soutien continu au programme Foresterie 110 et à la conservation de trousses de terrain en foresterie, de présentations en classe et de liens avec les éducateurs, et collaboration initiale pour explorer un centre d’excellence en foresterie dans l’éducation.

• Continué à cultiver des partenariats nationaux et internationaux pour soutenir nos objectifs organisationnels, y compris, mais sans s’y limiter, l’Association des produits forestiers du Canada (APFC), l’Alberta Forest Product Association (AFPA), Forest NS, Forestry Together, Business Finland, l’ambassade de Finlande à Ottawa, SFI/Project Learning Tree, Forests Canada, NS Forest Sector Council, Forestry for the Future et bien d’autres.

• Administration du programme d’opérateur d’équipement forestier mécanisé qui a continué de contribuer à nos objectifs de développement de la main-d’œuvre, avec 8 nouveaux opérateurs travaillant actuellement dans le secteur. En collaboration avec les partenaires NBCC-Miramichi et Forest Liaison Inc. ainsi que la contribution de l’industrie, continue d’améliorer la prestation et la valeur de la formation OEFM.

• Nous avons mené d’autres initiatives en matière de main-d’œuvre, notamment une initiative pilote de formation en sylviculture et une étude d’analyse du marché du travail en cours de finalisation qui permettra d’identifier les lacunes en matière de main-d’œuvre et de formation.

• En collaboration avec notre partenaire membre, A.L.P.A. Equipment Ltd. et Ponsee, nous avons organisé une tournée d’innovation en Finlande. Parmi les participants figuraient des chefs de file de l’industrie, des éducateurs, des représentants des gouvernements provinciaux et fédéral et des entreprises de la chaîne de valeur qui ont dialogué avec des décideurs politiques, des chercheurs, des professionnels et des intervenants finlandais, favorisant ainsi des relations qui continueront de profiter aux secteurs forestiers du Canada atlantique et de la Finlande.

• Nous avons continué d’optimiser les fonctions de l’association, notamment la mise en œuvre de règlements administratifs révisés et d’un cadre de politique des RH, ainsi que la prestation de services dans les limites du budget, pour terminer avec un solde positif en fin d’année.

En 2024, l’industrie forestière du Nouveau-Brunswick a dû relever des défis complexes marqués par des incertitudes commerciales, des pressions inflationnistes et une demande mondiale en constante évolution pour les produits forestiers. Malgré les défis, la résilience et les initiatives stratégiques du secteur ont continué de jeter les bases d’une croissance future et d’une contribution économique durable à la province. L’engagement indéfectible de nos membres envers la durabilité, l’innovation et le bien-être communautaire continue de bâtir des collectivités résilientes et un avenir prospère au Nouveau-Brunswick.