Lettre : Vérification de la réalité : l’industrie des produits forestiers du Nouveau-Brunswick est vitale pour la province

L’industrie des produits forestiers du Nouveau-Brunswick emploie plus de 24 000 Néo-Brunswickois (emplois directs et indirects) et regroupe plus de 600 entreprises, dont des petites et moyennes entreprises et des entreprises autochtones. Les recettes fiscales, les emplois et les entreprises dérivées générés par le secteur forestier sont la base de la durabilité économique rurale de nombreuses collectivités du Nouveau-Brunswick.


Chaque année, le secteur exporte 2,8 milliards de dollars en produits forestiers, tout en contribuant plus de 450 millions de dollars aux taxes et redevances provinciales et locales, des revenus importants qui contribuent à la prestation des services essentiels auxquels les Néo-Brunswickois s’attendent. Les produits forestiers sont également un élément essentiel de notre vie quotidienne.

Le secteur forestier maintient des forêts saines et en croissance qui fournissent des fibres, favorisent la conservation et protègent les espèces, les terres et les eaux grâce à des stratégies de gestion soigneusement planifiées et à des opérations responsables. Des forêts saines sont également essentielles à l’adaptation au changement climatique, à la réduction des émissions de carbone et à l’atténuation des risques d’incendies de forêt. Notre secteur gère activement des forêts saines et s’engage à investir du capital et à effectuer des recherches et développements pour améliorer la résilience de nos forêts et de nos communautés.

Comme d’autres industries et entreprises du Nouveau-Brunswick, le secteur forestier subit les pressions de la hausse des coûts de l’électricité, du carburant et des taxes, des incertitudes du marché et des problèmes de main-d’œuvre qui ont une incidence sur la compétitivité du secteur à l’échelle mondiale. Les revendications territoriales autochtones non résolues ajoutent à la complexité et à l’incertitude.

Notre association et ses membres sont engagés envers la réconciliation. La négociation de règlements est une promesse de campagne facile, mais nous croyons fermement qu’inclure le secteur forestier dans ces discussions et travailler aux côtés des communautés autochtones est la voie à suivre pour trouver des solutions qui profitent à tous.

La lettre à l’éditeur ci-dessus a été soumise pour publication le 2 octobre 2024.