Déclaration sur les répercussions des grèves ferroviaires sur le secteur forestier du Nouveau-Brunswick

Les perturbations ferroviaires auront des répercussions dévastatrices sur un secteur forestier déjà en difficulté au Nouveau-Brunswick et dans tout le Canada. Les interruptions prolongées du service ferroviaire auront des répercussions dévastatrices sur de nombreux secteurs essentiels au Nouveau-Brunswick, faisant grimper les prix et exacerbant les problèmes d’accessibilité, et mettant en péril les moyens de subsistance de milliers de travailleurs du Nouveau-Brunswick. Les perturbations auront des répercussions presque immédiates sur plus de 26 000 emplois dans le secteur forestier du Nouveau-Brunswick et les entreprises de la chaîne de valeur qui lui sont associées, et se traduiront rapidement par une pénurie de matériaux de construction qui aura des répercussions sur 29 000 autres emplois dans l’industrie de la construction, y compris les métiers spécialisés de la construction. Ces répercussions directes auront un effet domino sur l’ensemble de l’économie de la province.

Le secteur forestier – comme bien d’autres secteurs – est déjà confronté à une réalité économique difficile avec une augmentation des coûts du carburant et de l’électricité, l’inflation et l’annonce récente d’un doublement des tarifs américains sur le bois d’œuvre résineux, autant de facteurs qui exercent une pression sur l’une de nos principales industries. et imposer des réductions à travers le pays. Avec l’augmentation importante des coûts de production et l’amplification des défis en matière de transport, les 182 entreprises établies engagées dans la fabrication de produits du bois au Nouveau-Brunswick commenceront probablement à ressentir les effets sur leur production dans la semaine suivant la perturbation du réseau ferroviaire, y compris la capacité d’envoyer des produits sur le marché et de recevoir les matériaux essentiels à la poursuite des activités. Cela entraînera une possibilité réelle de fermetures complètes ou partielles d’usines et de mises à pied d’employés qui auront un impact disproportionné sur les dizaines de communautés rurales de la province qui dépendent de ces entreprises et des dépenses de consommation qu’elles permettent. Sans parler des moyens de subsistance des familles.

La prolongation des restrictions ferroviaires mettra également en péril les avantages que le secteur forestier apporte à la province et à ses citoyens. À l’heure actuelle, les produits et biens forestiers manufacturés génèrent plus de 4 milliards de dollars de revenus totaux, dont 2,8 milliards de dollars sont exportés chaque année, ce qui en fait le deuxième plus grand exportateur après le pétrole et le gaz au Nouveau-Brunswick. Cela se traduit par une contribution de 1,2 milliard de dollars au PIB réel de la province. Les perturbations signifient non seulement des fermetures et des répercussions sur l’emploi, mais aussi une perte importante de recettes fiscales provinciales qui soutiennent nos services essentiels comme les soins de santé, les infrastructures, la police et l’éducation.

Kim Allen, directrice exécutive

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